dimanche 3 février 2008


" Aux mines de sel de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver ; deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes : les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif "
- Stendhal, De l'Amour (1822)

Parfois les cours sortent de leur contexte ordinaire. C'est pour moi ce qui les rend intéressants - j'ai bien dit "parfois"...
J'ai pris cette photo un lundi avant la tombé de la nuit, aux alentours des 16h40, durant la pause entre mes deux heures de cours d'anglais. Mon casque fixé sur mes oreilles, j'aime avoir cette sensation de rupture par rapport aux autres : je les regarde sans les entendre, je fais attention aux mouvements qu'ils font sans en noter l'importance, je suis concentré sur le vide qui s'installe en moi. J'ai pris cette photo afin de me rememorer cet instant de néant tant il était riche de sensations...

1 commentaire:

Théo a dit…

Je te sens mélancolique en ce moment. J'aime assez les séries sur les forets juste en dessous :)